AUBURN [PAUL VERLAINE]
Je suis ton vaincu, tu m’as tien !
Tu me roules comme la vague
Dans un délice bien païen,
Et tu n’es pas déjà si vague !
Je suis ton vaincu, tu m’as tien !
Tu me roules comme la vague
Dans un délice bien païen,
Et tu n’es pas déjà si vague !
François Boucher L’Odalisque Brune, 1745 Riche ventre qui n’a jamais porté, Seins opulents qui n’ont pas allaité, Bras frais et gras, purs de tout soin servile, Beau cou qui n’a plié que sous le poids De lents baisers à tous les chers endroits, Menton où la paresse se profile, Bouche éclatante et rouge d’où jamais … LIRE+
Prisons de Nantes et château de Mons, à moins que ce ne soit l’inverse. Toujours est-il que deux ans durant, il y habita une tour en ce château, Verlaine, et l’on sait pourquoi. Y demeurer, puis en repartir. Écrit en 1875 À Edmond Lepelletier. J’ai naguère habité le meilleur des châteauxDans le plus fin pays … LIRE+
Et quand la joie éclate aux lèvres d’un poète, elle n’est encore qu’une très lointaine image de la vraie Joie, qui est étroitement apparentée au silence et ignore le besoin de la parole chantante…
Ode, élégie, épitaphe… : la poésie de la Renaissance à l’instar de celle de l’Antiquité, qu’elle admirait tant et voulait imiter, s’attache à rendre hommage à travers la Figure de la femme aimée…, admirée, désirée… et regrettée, à l’humain commerce dans ses espoirs, ses joies, ses peines. On n’y prend Dieu qu’à témoin pour garantir la réalité du sentiment humain.