Un esprit sage, voire même quelque peu philosophe, et européen, s’exerçant à la fin de l’autre siècle et au début de celui-ci, notaient en marge de son journal, au demeurant non publié : Je trouve la vie absurde [initialement ‘idiote’ mais biffé] mais je n’ai pas pour autant envie de mourir. Faut-il voir là une réminiscence du haiku philosophico-existentiel de son prédécesseur, japonais, lui, Natsume Sôseki :
Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir
La question reste entière et ouverte.
L’illustration est empruntée au blogue Méditations et Actions