Un esprit sage, voire même quelque peu philosophe, et européen, s’exerçant à la fin de l’autre siècle et au début de celui-ci, notaient en marge de son journal, au demeurant non publié : Je trouve la vie absurde [initialement ‘idiote’ mais biffé] mais je n’ai pas pour autant envie de mourir. Faut-il voir là une réminiscence du haiku philosophico-existentiel de son prédécesseur, japonais, lui, Natsume Sôseki :
Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir
La question reste entière et ouverte.
L’illustration est empruntée au blogue Méditations et Actions
Schopenhauer posait l’interrogation autour de la naissance comme surgissement du néant .Celui dont l’existence ne s’affecte pas devrait-elle être une conscience indépendante de la naissance comme de la mort ? “La mort est ma fin absolue “.
“Qui donc délacera les filets du monde,
Et viendra à mes côtés s’asseoir dans les nuages blancs?”( Huan Shan, début du VIIème siècle )