SAULES [HOMMAGE À NOËLLE COMBET]
Seuil ployé par tant de lumière ! Lumineux, lumineux, les grands saules ! Ô éclat des saules !
Seuil ployé par tant de lumière ! Lumineux, lumineux, les grands saules ! Ô éclat des saules !
L’Histoire du soldat naquit en 1918, mais, malgré son titre, le sujet n’a rien à voir avec les évènements de cette époque, si ce n’est que la guerre mit aussi bien Ramuz que Stravinski, alors en Suisse, dans une inquiétante situation pécuniaire.
Est-ce toujours moi ?
Est-ce toi ?
Là-bas, par ici.
Qui apprivoise le vent de sa déraison
Et ouvre une brèche aux silences Et je m’en vais chanter la colère
Et je m’en vais chanter mes adieux
Est-ce moi ?
Est-ce toi ?
Mais, maintenant où tant de choses changent, notre tour n’est-il pas venu de nous transformer, nous aussi ? Ne pourrions-nous pas essayer d’évoluer un peu et de prendre lentement notre part dans le labeur de l’amour ? On nous en a épargné toute la peine, aussi a-t-il glissé pour nous au rang des distractions, de même qu’il peut arriver qu’un morceau de vraie dentelle tombe dans la caisse de jouets d’un enfant ; la dentelle commence par lui plaire, puis elle cesse de lui plaire et elle finit par traîner parmi les jouets démontés ou cassés, comme la chose la plus vile.
Una mattina, alla fine di luglio del 2010, ti ricordi, fratello Piero, in questa abbazia ? Un giorno luminoso, musicale e silenzioso…
La nuit
Sur l’étang
Étend sa lune
Ô “folle cathédrale !” — avec ta tour aérienne ! — du sommet de ta tour, comme d’une nacelle balancée, on voyait sur les toits les cigognes
orthodoxes et compassées
avec leur longues pattes,
lentement — parce que c’est très difficile de s’en servir.
Trouver en nos élans un sol où vivre, le là et le la de toutes nos symphonies.
Fouiller en soi-même et en ses propres liens aux mondes, au plus proche, au plus loin, au plus profond, au plus déchirant des chaos, ce qui fait vie, se vit et constitue création.