L’humanité, dans sa marche oscillatoire, tourne incessamment sur elle-même : ses progrès ne sont que le rajeunissement de ses traditions ; ses systèmes, si opposés en apparence, présentent toujours le même fond, vu de côtés différents…
… Mais il nous tombe entre les mains une petite curiosité cinématographique qui mérite qu’on s’y arrête : ‘Mr Fantômas’ du réalisateur belge Ernst Moerman, sortie en 1937. Moerman a fait partie de cette avant-garde du cinéma belge…
‘Vexations’ d’Érik Satie est une œuvre aux proportions étranges. Elle consiste en une seule page de musique, de trois lignes seulement, et elle est calculée pour durer au total une journée et une nuit entières.
Dans cette œuvre cyclique et monothématique, Scriabine semble exprimer une intense aspiration vers cette ‘forme illimitée’, rayonnante de lumière et d’allégresse de la ‘Bagavadgita’…
Il est de ces musiciens magiciens – ou magiques –, Solomon en est, Beethoven renaît sous ses doigts de pianiste…
Robert Schumann écrit son Arabeske en ut majeur, op. 18 à Vienne en 1839, alors qu’il a 29 ans. Il dédie l’œuvre à Friederike Serre, à qui il a dédié également son Blumenstück en ré bémol majeur, op. 19.
Cathédrale ! Elle était portail, flèche inaccessible, élan impossible, mais c’est de revers qu’à l’occident du jour, dans la jouissance du couchant, qu’enfin, et sans fin, elle se donna. Othonnienne, fondatrice d’empire !
Savons-nous tissant ce que nous défaisons ?
Savons-nous détissant ce qui a fait promesse ?
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