MOHAMED H. AKALAY

Mohammed Akalay Bensellam « Hakim »

Dottore in Scienze Politiche

Scrittore | Poeta | Pittore | Scultore | Fotografo

Docteur en Sciences politiques

Écrivain | Poète | Peintre | Sculpteur | Photographe

Tanger/Tangeri [MA] 27/12/1944 – Spello [IT] 25/07/2010

Mohamed Hakim Akalay (1944-2010), qui se définissait lui-même comme “italo-berbère”, est issu d’une famille du Rif marocain. Ayant opté pour la nationalité italienne, peintre, sculpteur, photographe, poète et romancier, ce créateur protéiforme vivait et travaillait à Spello, près de Pérouse, tourmenté par la nostalgie de Tanger, sa ville, et de l’Andalousie dont ses aïeux ont fait la splendeur, mais aussi et surtout, par delà les époques “bénies”, par la misère et la souffrance — mais aussi la dignité — des hommes et du monde d’aujourd’hui, dont toute son œuvre témoigne avec une belle et terrible acuité.

On trouvera de nombreuses ‘traces’ des écrits, notamment poétiques, de l’auteur, en particulier à l’occasion de sa brutale disparition en juillet 2010, dans les pages reliées.

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Mohamed Hakim Akalay (1944-2010), che définisce se stesso come “italo-berbèro”, deriva  da una famiglia del Rif marocchino. Avendo optato per  la nazionalita italiana, pittore, scultore, fotografo, poeta e romanziere, questo créatore protéiforme vive e lavora a Spello, vicino a Pérugia, tormentato  dalla nostalgia di Tangeri, la sua città, e dell’Andalusia di cui i suoi antenati ne hanno fatto lo splendore, ma anche e soprattutto, al di là delle époche “bénedette”, con la miseria e la sofferenza – ma anche dignità – uomini e il mondo d’oggi, di cui  tutta la sua opera  testimonia con una bella ed una terribile acutezza.

Si trovano altre ‘tracce’ degli scritti dell’autore, particolarmente poetici, in particolare in occasione della sua improvvisa scomparsa nel luglio 2010, nelle pagine limitrofe di questo sito.

PAGINA IN COSTRUZIONE | GRAZIE PER LA VOSTRA PAZIENZA| Traduzioni in italiano e francese in corso

Sotto il cielo dell’esilio
Di pene di amarezze stellato
Canto i miei dolori agli dèi di nebbie
Su altari menzognieri

Sous le ciel de l’exil
De peines d’amertumes constellé
Je chante mes souffrances aux dieux des nuées
Sur des autels mensongers

Dans un texte consacré à Hakim, Tarek Essaker écrit :

Non sans souffrance, se faire relais tout en solitude, se faire tambour, recueillir, moissonner, semer, ramifier toute parole à toute autre à venir. Les dires se conjuguent, se portent, fusent, bousculent, prolongent, abandonnent, fissurent, se croisent et quittent des chemins  pour d’autres plus loin…

Finalement, ce sera notre la ‘philosophie’ ici à propos de l’œuvre, des œuvres, de l’ami tragiquement trop vite disparu et c’est ce que vous pourrez découvrir et lire dans les pages qui suivent.

N.B. : Les graphies des signatures des noms arabes n’étant pas fixées dans les langues latines et dans les différents environnements (Italie, France, Belgique…), on les trouvera donc transcriptes et associées de diverses manières : Mohamed, Mohammed, Akim, Hakim… Et pour éviter la confusion avec son parent, l’écrivain de langue espagnole, Mohamed Akalay, dans nos pages, nous utiliserons généralement : Mohamed H. Akalay.

 

In un testo dedicato ad Hakim, Tarek Essaker scrive:

Non senza soffrire, farsi staffetta nella solitudine, farsi tamburo, mietere, mietere, seminare, prolungare ogni parola a venire. Le parole si combinano, trasportano, si fondono, si scontrano, si estendono, abbandonano, si incrinano, si intersecano e lasciano strade ad altre più lontane…

Infine, questa sarà la nostra ‘filosofia’ qui sull’opera, le opere, l’amico tragicamente scomparso troppo in fretta ed è quello che potrete scoprire e leggere nelle pagine seguenti.

 

NB: Poiché la grafia delle firme dei nomi arabi non è fissata nelle lingue latine e nei diversi ambienti (Italia, Francia, Belgio, ecc.), si troveranno quindi trascritte e associate in vario modo: Mohamed, Mohammed, Akim, Hakim… E per evitare confusione con il suo parente, lo scrittore di lingua spagnola, Mohamed Akalay, nelle nostre pagine useremo generalmente: Mohamed H. Akalay.

 

L’ŒUVRE DU PEINTRE  |  L’OPERA DEL PITTORE

La peinture habitée de Hakim Akalay 

L’œuvre peint de Hakim Akalay ? Il faut affronter — faire front — ou tourner les talons — s’enfuir —. Pas d’autre alternative ! L’intelligence a priori n’y palliera pas. Pas de clef avant d’ouvrir la porte de l’œuvre, avant de franchir le seuil dans l’éblouissement et dans l’effroi et accomplir la quête. Tous ces « êtres » peuplant, accaparant, fracassant l’espace de la peinture, labourant le support (papier, carton…), exigeant une réponse de notre inquiétude à leur inquiétude. Exigence ? Non, sommation ! De quoi effrayer les plus timides.

Franchise des couleurs. Pas de nuances. Et pourtant la matière y pourvoit — et Hakim Akalay y veille —. Au-delà de son rapport à la violence immédiate, l’œuvre s’articule autour de signes — de symboles — fragiles, discrets, presqu’évanescents, comme autant de fantomatiques points d’interrogation. Il s’agit de briser la structure abrupte qui prétend imposer sa règle et occuper le premier plan. Démarche dialectique ! La peinture d’Hakim Akalay brûle, mais son incandescence ne parvient jamais à abolir la masse obscure qui l’habite. Combat tellurique des dieux et des démons.
Chaos dans l’abolition du Temps. Continent en surgissement. Inabouti.

La pittura abitata di Hakim Akalay

L’opera dipinta di Hakim Akalay? Devi stare a faccia in su – alzarti in piedi – o girare sui talloni – scappare -. Nessun’altra alternativa! L’intelligenza a priori non risolverà questo problema. Nessuna chiave prima di aprire la porta del lavoro, prima di varcare la soglia nel bagliore e nel terrore e completa la ricerca. Tutti questi “esseri” che popolano, monopolizzano, mandano in frantumi lo spazio del dipinto, arando il supporto (carta, cartone…), esigono una risposta dalla nostra ansia alla loro ansia. Requisiti ? No, convocazione! Abbastanza per spaventare i più timidi.

Franchezza di colori. Nessuna sfumatura. Eppure la materia provvede — e Hakim Akalay veglia su di essa —. Al di là del suo rapporto con la violenza immediata, l’opera ruota attorno ai segni – simboli – fragili, discreti, quasi evanescenti, come tanti punti interrogativi spettrali. Si tratta di rompere la struttura erta che pretende di imporre la sua regola e di occupare il primo piano. Approccio dialettico! Il dipinto di Hakim Akalay brucia, ma la sua incandescenza non riesce mai ad abolire la massa oscura che lo abita. Caos nell’abolizione del Tempo. Continente emergente. Senza esito.

V. L., 15/12/1997

CARLA CAROLI

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CARLA CAROLI

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