La mer, les marins, l’ailleurs, l’aventure… Mais aussi l’abandon, la solitude de l’aimée abandonnée. Des ‘figures’ comme celle du ‘marin’ inondent le folklore du monde entier — il y a tant de mers, tant de marins, tant d’amoureuses délaissées…
Un peu par hasard, comme d’habitude, je trouve deux illustrations de cela. L’une, la première, vient du folklore algérien ; l’autre, la seconde, d’une chanson populaire française du début du XXe siècle. Distance ? Proximité ? … Lisez ! Écoutez !
Je suis descendue au fond de la mer
J’ai mis le sable bouillant dans les plis de ma robe.
La mer m’a dit que Dieu me rendrait le bonheur,
Que Dieu arrange tout.
Je suis descendue dans le jardin,
J’ai mis une petite voilette de jasmin
Et un grand voile d’œillets.
Jeunes filles, je vous donne un conseil :
Ne vous mariez pas avec des marins.
Ils gonflent avec le vent les voiles de leur navire
Et vous laissent un ruisseau de larmes sur les joues.
Je vous donne un conseil, jeunes filles :
Ne vous mariez pas avec des marins.
Bawqel — Petits poèmes du folklore algérien. Traduction de Hamida Bouzelifa.
Revue Soleil, n° 2, avril 1950, Alger.
À un descendant de marins, amicalement.
Bon ! soudainement un éclair — ça doit être le muscadet ou le gros-plant ! (vins ‘maritimes’) — je découvre ce qui m’a poussé à ‘sortir’ cet article… Vieille histoire ‘refoulée’ — n’est-ce-pas, Noëlle ! —, qui, de plus, n’est pas mienne — et plutôt proche de chez vous, Noëlle — Bon ! il vaut mieux le savoir… Pour soi !
Non, ce n’est pas une histoire à dormir debout !
À propos de marin, cette petite histoire trouvée je ne sais où.
Vacances en Finistère, on annonce un fameux coup de vent. Un ‘Parisien’ sur le haut du port observe un bateau de pêche qui, durement chahuté par la tempête, affronte la barre pour rentrer s’abriter. À côté de lui, un ‘Breton’, pipe au bec.
Le ‘Parisien’ s’adressant au ‘Breton’ : On dit qu’il en meure ainsi en mer des marins-pêcheurs.
Le ‘Breton’, après un moment : Oui…, mon grand-père est mort en mer.
Le ‘Parisien’ : Oh ! … Et votre père ?
Le ‘Breton’ : Aussi !
Le ‘Parisien’ : Et vous n’avez pas peur de monter sur un bateau ?
Le ‘Breton’ : Non ! Pourquoi ? … Après un moment : Et vous, comment est mort votre grand-père ?
Le ‘Parisien’ : Oh, dans son lit.
Le ‘Breton’: Et votre père ?
Le ‘Parisien’ : Mon père aussi !
Le ‘Breton’ : Et vous n’avez pas peur de vous coucher le soir ?!
MDR, mais n’est-ce pas un grand danger que de dormir allongé, aux temps jadis, on restait assis !
Vous avez raison…, les vagues…
Oh ! ce n’est pas un nouveau nom, une apparence fugace ici, qui cache, mais ne dissimule pas, un paraître fugitif…, qui a ses raisons, et qui n’en a pas. — Vous savez les masques de Venise dans le ‘Don Giovanni’ de Losey ! Peu importe ! faisons comme si… Vous savez qui je suis, cela suffit. Quant à ce ‘pseudo’, petite histoire que je narrerai quelque jour. Peut-être !
C’est que les vagues ont tôt fait de déchirer fleurs de jasmin et pétales d’œillets… plus vite encore que le temps que nous (n’)avons (pas).
Pourquoi ce nouveau nom, Vincent ?
Je ne sais pourquoi (allez savoir !) ces vers me renvoient à ceci : NOUS AVONS LE TEMPS [OCTAVIAN PALER]
Et merci de ces lignes. VS
Dans ce monde en mouvement
Nous menons notre barque
Contre vents et marées
Rencontrons des personnes
Qui ne font que chercher
Chercher des relations
Pour juste les effleurer
Et les abandonner
Avant de prendre la mer
Pour ne pas se poser
Chercher la nouveauté
Et rester affamés
Poème un peu vite fait
Pour poser la question :
Mais qui peut nous aimer ?
Marins infidèles,
Calme ou démontée,
A votre maîtresse,
Ne pouvez résister.
Je suis marin,
Côtier et hauturier,
Non par nécessité,
Je suis plaisancier.
La mer m’attire,
La mer m’envoûte,
La mer me berce,
La mer m’est douce.
La mer colère,
La mer écume,
La mer nourrit,
La mer dévore.
Océan de larmes.
à mes filles.