Le 30 octobre 2021, nous publiions JE T’AI CHERCHÉ, texte flottant, ambigu, dont le sujet-objet était difficile à cerner.
Daté de Tunis, il esquissait une quête réelle, elle-même flottante et ambiguë, dédiée, comme en témoigne l’épigraphe, à ce quelque chose/quelqu’un à qui on se doit de signifier l’illisibilité de l’oubli.
Apparurent ainsi, au fil des jours, et devinrent lisibles, les pages que l’on lira ci-dessous.
Au total, quatre textes poétiques entretissés entre les franges d’un prologue – le texte initial – et d’un épilogue qui pointe le retour au vide originel, l’appel enivré, l’aspiration irrésistible, de ce qui se cache et se révèle dans la tension inéluctable vers l’illisible oubli.
Porte-perte, ville-vie, amour-la mort sont les noms des stations que traversent l’ensemble de ces textes.
VS
P.S. : De la même période d’écriture, et toujours de Tunis, deux textes – deux poèmes – sont ajoutés ce 19 janvier 2022 ; ils trouvent place dans l’ensemble numéroté en chiffres romains, auxquels s’adjoignent désormais des titres, en individualisant ainsi les divers composants. Respectivement, V. Tout vient à peine de l’enfance et VI. Un amour presque subordonné.
Petit mot sur le seuil et/ou le patio. Le labyrinthe des seuils comme celui de la vieille ville comme celui des dédales empruntés. Tous hantés par cette idée de la présence, elle-même traversée de tant d’absence. À la trace de l’oubli, chaque pas évoque un mot, chaque ivresse une parcelle ancienne d’un chemin voué à l’oubli. Pour moi. Nul retour. [Tarek Essaker]