La solitude me désespère ; la compagnie des autres me pèse. La présence d’autrui dévie mes pensées ; je rêve avec une distraction spéciale, que toute mon attention analytique ne parvient pas à définir.
Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité (de Bernardo Soares), Autobiographie sans événements, 48, traduit du portugais par Françoise Laye, Christian Bourgois Éditeur, 1989.
À D.D., pour ce geste si juste…, justement !
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