Marie-Hélène, que le pied de muscat que nous avions choisi et planté ensemble, demain, en votre absence même, devienne treille — si le grand gel n’a pas aussi fait son œuvre — et que celles et ceux qui, au fil des ans, en apprécieront la douceur du grain, n’oublient pas de relever, associé au musc, corsé de révolte, l’accent de larme amère, qu’aujourd’hui nous y ajoutons. Ainsi, désormais, portant votre souvenir, se perpétuera la qualité de votre muscat, Marie-Hélène.
À C. et J. D., en toute amitié et sympathie.
Ne restez pas planté là comme un pied !
Le Vain sera bien sombre cette année… Mais quand il est tiré, il faut le boire. … Sinon, votre texte est beau.