‘Fils spirituel de Léo Ferré et de Leonard Cohen’, ainsi le qualifiait un journaliste de Libération, et ce n’est pas un mince hommage rendu à ce Québécois, venu du rock pour arriver – mais est-ce arriver ? – à la chanson dite française, dans un style inimitable. Voici un aperçu, qui me semble significatif, du talent de Richard Desjardins, chanteur d’amours et de blessures, guitariste et pianiste hors pair – le directeur du festival de piano (classique) de La Roche d’Anthéron aurait aimé l’inviter, disait-il ! Talents multiples, puisque s’adjoint, à celui de musicien, cet autre de vidéaste exigeant, engagé dans la défense de son pays du Nord, un empêcheur de
déforester en rond, entre autres, dont le documentaire ‘L’erreur boréale’ fit un beau scandale au Québec.
Mais Desjardins est aussi, surtout, un poète de la chanson, de la veine des Félix Leclerc, Gilles Vigneault…, qui, à la manière de Ferré, de Cohen, mais aussi de Villon et des troubadours d’antan, sait dire les amours douloureusement meurtris et l’injustice du monde et des hommes. Ainsi comment, comme ici, sans provocation ni complaisance, chanter l’homosexualité et sa sordide répression, ou, tout simplement, la différence ?
Carcassonne, 1460…
Lomer
… à le, mille fois, réécouter, quel beau texte, quelle belle interprétation, vibrant de cette belle et douleureuse humanité. Merci, Richard, que je ne connais pas, mais que j’aimerais connaître. Frère, certainement.
Effectivement, un texte magnifique contre l’intolérance. Je pense à la Ballade des pendus !
Magnifique texte, magnifique voix qui me rappelle ma période Félix Leclerc.
Et quel cri poignant de résistance :
“Je suis comme l’eau
que jamais nul n’écrasera
car toute bête garde sa peau”.
Je suis souvent tentée par l’envie d’éditer sur mon blog certaines de vos musiques mais je ne sais si cela peut se faire, ni comment.
En vous associant comme auteur peut-être ?
Merci pour ce moment de pure émotion.