En 1985, Claude Nougaro donne un magistral – il n’y a pas d’autre mot – concert à l’Olympia, à Paris. Magistral, en effet : choix et qualité des chansons, choix et qualité des musiciens, et pas des moindres : le multi-instrumentiste Bernard Lubat aux percussions, Pierre Michelot à la contrebasse et Maurice Vander au piano – Nougaro ayant toujours eu le souci de se faire accompagner de musiciens de premier ordre et de mettre en avant leur talent.
Ce concert de deux heures, trente chansons, offre à l’auditeur un Claude Nougaro au sommet de son expression. Toutes ces chansons sont encore dans l’oreille de qui aime et a aimé Nougaro, ce pétulant toulousain épris de jazz.
Deux heures donc de vive chanson, de vive musique, s’achevant par un rappel enthousiaste de quatre titres dont j’ai choisi le dernier : ‘Une petite fille’. Chacun se souvient :
Une petite fille en pleurs
Dans une ville en pluie
Et moi qui cours après
Et moi qui cours après au milieu de la nuit
Mais qu´est-ce que je lui ai fait ?
Voici donc pour ce petit ‘drame’ passionnel et amoureux façon Nougaro qui ne demande qu’à être écouté une fois de plus…
Une petite fille
Que l’on ne s’étonne pas de l’illustration. Il s’agit de cette cocarde de la Concorde que peut offrir sous un certain regard (photographique) la grande roue qui vient égayer la célébre place de la capitale à l’extrémité du jardin des Tuileries pour les fêtes d’année. Cocarde tricolore dont je gratifierais bien volontiers en l’occurence notre Claude Nougaro ‘national’.
Mon Dieu regardez-moi
Me voilà comme un con, place de la Concorde !
Ça y est, je la vois
Attends-moi !
Attends-moi !
Je t´aime !
Je t´aime !
Je t´aime !
Photo : VS, La cocarde de la Concorde.
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