QUAND LA PIFOMÉTRIE DEVIENT UNE SCIENCE EXACTE

 Institué en 1928, d’après l’ATILF, le pifomètre, qui existait déjà depuis des millénaires de manière empirique, est venu rejoindre, républicainement, au fil des décennies, notre cher, et devenu quasi universel, système métrique, grâce une nouvelle fois au charisme du général de Gaulle qui, en l’occurrence, pour ce qui est de l’instrument, sert toujours de référence.

Certains le considèrent même dans son domaine comme le pifomètre-étalon [ci-contre une esquisse encore schématique datant de l’époque] : «En matière politique, il n’y a que le pifomètre qui compte. Celui du général de Gaulle est le meilleur de tous.» (L’Express, 13 déc. 1965).

Si, dans notre langage populaire, nous utilisons quotidiennement des

unités pifométriques, et nous les comprenons parfaitement en dépit de leurs grandes imprécisions, cependant, nous vivons dans un monde de plus en plus normalisé, aussi, l’auteur a voulu étendre la norme en tentant de donner des valeurs adéquates et incontestables à ce qui n’étaient jusqu’à présent qu’appréciations subjectives et… à vue de nez.

Le document que nous vous livrons, pour  dater déjà de quelques années — il a fallu les années 1990-2000 pour que l’effort aboutisse et que la pifométrie possède son propre corpus, scientifiquement abouti et

reconnu — , présente une tel intérêt, et l’ignorance de la société civile, et par voie de conséquence du grand public,  est telle en la matière, que nous avons jugé utile, non, nécessaire, de lui rendre son actualité.

Bien sûr, une telle démarche scientifique – rien n’est jamais assez rigoureux dans le domaine de la normalisation — n’a été possible qu’à la suite d’un important, prolongé, réitéré effort de recherche et fondamentale et appliquée ; aussi, nous ne saurions passer sous silence

les spectaculaires expériences et démonstrations auxquelles se livrent, parallèlement à l’UNM, depuis des années, Luc Chareyron et son équipe de l’ENSIP (École Nationale Supérieure des Ingénieurs Pifométriciens). Qu’un hommage public leur soit unanimement et collectivement rendu ici.

Sources documentaires et iconographiques et crédits photographiques, respectivement : Clionautes.org, Union de Normalisation de la Mécanique (UNM), indriya.org et pifométrie.net — ENSIP (Jean-Paul Kaiser).

Recherche : Luc Picard. Documentation additionnelle : VincentSteven | VS. 

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