LA VILLE

Voyager, c’est d’abord s’y perdre, rencontrer, sans les maîtriser, les dédales de La Ville. Quel délice ! Évitant les Offices, se perdre dans les faubourgs de Florence, traîner dans des rues incertaines, gagner les collines, comme Gide le fit. Déjeuner là, surplomber la ville, l’appréhender un peu…, enfin, de l’extérieur, du dessus, qui est la seule manière de l’appréhender un peu.

AU PASSAGE… STRASBOURG [ANDRÉ GIDE]

Ô “folle cathédrale !” — avec ta tour aérienne ! — du sommet de ta tour, comme d’une nacelle balancée, on voyait sur les toits les cigognes
orthodoxes et compassées
avec leur longues pattes,
lentement — parce que c’est très difficile de s’en servir.

DES RILLETTES TOUT SIMPLEMENT [QUELQUES FAÇONS DE LES PRÉPARER]

Nulle invention ici, seulement la simple re-création de préparations éprouvées exploitant les ressources traditionnelles du terroir. Recettes d’hier pour aujourd’hui.

ANDRÉ GIDE, JOYEUX DRILLE

Gide, sous la forme habile de la fausse interview, traite — nous sommes en 1941 et 1942, et encore en France — de ce qui lui tient à cœur dans l’actualité des lettres ; mais la ‘feinte’ lui permet souvent l’allusion — qui déplaît au pouvoir, à ce pouvoir-là. Maréchal me voilà.

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