ON LA NOMME CONFUSÉMENT L’ÉTRANGÈRE [TAREK ESSAKER]
Sois
L’ étrangère à toi-même
Dans ses présences
À la dérobée
Comme dans ses rumeurs
Sois
L’ étrangère à toi-même
Dans ses présences
À la dérobée
Comme dans ses rumeurs
Si près tu sois
La nuit de l’homme
Pleure l’homme
Je parle
Mais de quoi…
Laissez-moi la laisser passer, l’avoir vue, l’avoir vue encore une fois,
puis je la quitterai sans qu’elle m’ait même aperçu,
je monterai les quelques marches fatiguées
et rallumant la lampe, reprendrai la page
avec des mots plus pauvres et plus justes, si je puis.