SAULES [HOMMAGE À NOËLLE COMBET]
Seuil ployé par tant de lumière ! Lumineux, lumineux, les grands saules ! Ô éclat des saules !
Seuil ployé par tant de lumière ! Lumineux, lumineux, les grands saules ! Ô éclat des saules !
Tant d’années
Quand toute la vie le mérite
Leïla
Ma sœur
Cœur défaillant
Vite, sans dire, sans penser, traverser un pré printanier, parsemé de pensées et de si frêles coquelicots en chemises dégrafées…
D’abord à une idée. Ce négatif-là fait immédiatement penser à quelque chose d’autre, un tableau bien connu : L’Entrée du Christ à Bruxelles de James Ensor, peint en 1888.
Marie-Hélène, que le pied de muscat que nous avions choisi et planté ensemble, demain, en votre absence même, devienne treille…
Une amie, Ibtissem, tunisienne, nous a quitté aujourd’hui… « … Le téléphone a sonné deux ou trois fois, le soleil parlait de sa langue d’incendie, de la source du jardin. Tout est bon pour ses énigmes. À la tombée des temps, Ibtissem a laissé au loin l’absence qui déchire.
Je n’ai à être — nous aura dit le poète — ni en avance ni à l’heure ni en retard… cela briserait mon errance et celle du vent oiseleur des roses…