INTERLUDE RÉTRO [TOCCATA ET FOUGUE]
L’orgue de tous les plaisirs…
L’orgue de tous les plaisirs…
Robert Schumann écrit son Arabeske en ut majeur, op. 18 à Vienne en 1839, alors qu’il a 29 ans. Il dédie l’œuvre à Friederike Serre, à qui il a dédié également son Blumenstück en ré bémol majeur, op. 19.
« Voilà. » Voilà ce qui tient inexplicablement debout, contre les pires tempêtes, contre l’aspiration du vide ; voilà ce qui mérite, définitivement, d’être aimé : la tendre colonne de feu qui nous conduit, même dans le désert qui semble n’avoir ni limites, ni fin.
Cet interlude en forme d’hommage, pour vous donner à voir et à entendre — même, et surtout, dans les silences — une interprétation fétiche [pour moi] de Maysa : ‘Ne me quitte pas’ de Jacques Brel. Ici, Maysa s’y surpasse [et, selon moi, surpasse en intensité Brel lui-même, dont elle fut éperdument amoureuse, en pure perte].
Musique funèbre pour un canari artistique, décédé dans l’année à l’immense peine de sa propriétaire.
Le Piège de Méduse est une ‘comédie lyrique’ d’esprit surréaliste écrite par Erik Satie en février-mars 1913. En juin, Satie y adjoint la musique : sept petites danses, initialement composées pour le piano.
Sous les ponts a passé tant d’eau
ils sont jeunes moi je suis vieux
voici l’âge silencieux
je sens l’automne dans mes os