MON POING GANTÉ DE TRISTESSE [JEAN-MARC LECHÂTEL]
je suis entré dans la vie
mon poing ganté de tristesse
tenant l’épervier du rêve…
je suis entré dans la vie
mon poing ganté de tristesse
tenant l’épervier du rêve…
homme j’ai froid parmi les hommes
fermées fermées sont les croisées
comme les yeux de ceux qui mangent
pousse l’herbe des ruines entre les pavés
des rues où j’emmène ma faim