L’AVEUGLE DE L’AUBE [JOÉ BOUSQUET]
Beau monde où la lumière est la parabole du don de chair Pensée du monde où je passe enveloppé de ce qui pense Tout s’oublie le réel est ce qu’on ne peut oublier
Beau monde où la lumière est la parabole du don de chair Pensée du monde où je passe enveloppé de ce qui pense Tout s’oublie le réel est ce qu’on ne peut oublier
L’avenir qui tremblait d’avoir couru sur elle n’ayant su m’exaucer sans renverser mes jours j’écris sur le collier de notre chien fidèle que chez nous le hasard est mort de mon amour Rue où l’homme se perd d’entendre ce qu’il voit quelqu’un avait frappé la mort m’ouvrant la porte voulut qu’entre mes … LIRE+
Il paraît parfois hâtif d’écrire. Ou trop tardif. Cependant urgente nécessité de dire, comme craignant quelque manque irrémédiable. De Joé Bousquet (1897-1918-1950), je ne dirai ici que bien (trop) peu. Une part de mon propos, où cette présence s’enracine profondément, se trouve déjà par ailleurs dans mon horizontalité / verticalité – par la ‘bande’, si … LIRE+
La poésie est la langue naturelle de ce que nous sommes sans le savoir. Joé Bousquet