LA VILLE

Voyager, c’est d’abord s’y perdre, rencontrer, sans les maîtriser, les dédales de La Ville. Quel délice ! Évitant les Offices, se perdre dans les faubourgs de Florence, traîner dans des rues incertaines, gagner les collines, comme Gide le fit. Déjeuner là, surplomber la ville, l’appréhender un peu…, enfin, de l’extérieur, du dessus, qui est la seule manière de l’appréhender un peu.

VOLTIGENT PARTOUT LES GROSEILLES [LOUIS ARAGON]

Mais des chansons spirituelles
Voltigent partout les groseilles

tels qu’ils figuraient sous le titre Patience (D’un été…) dans l’édition Vanier. On veut aujourd’hui (édition critique, Mercure de France) qu’ils se lisent

Voltigent parmi les groseilles

VIVANT MENSONGE [LOUIS ARAGON]

… Au lieu de vous occuper de la conduite des hommes, regardez plutôt passer les femmes. Ce sont de grands morceaux de lueurs, des éclats qui ne sont point encore dépouillés de leurs fourrures, des mystères brillants et mobiles. Non je ne voudrais pas mourir sans avoir approché chacune, l’avoir au moins touchée de la main, l’avoir senti fléchir, qu’elle renonce sous cette pression à la résistance, et puis va-t-en !

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