Mohamed Hakim Akalay
LA MATTINA… / AU MATIN… [MOHAMED H. AKALAY]
La mattina
Entro nel ghiaccio dell specchio
In cerca di sogni
Fatti la notte
Au matin
J’entre dans la glace du miroir
En quête des rêves
Nés de la nuit
UNE MAIN TROP FROIDE [PHILIPPE JACCOTTET]
Comment dire cela ?
On a touché à quelque chose de si froid que toute l’année en est atteinte, même au cœur de l’été.
Parler de glacier serait beaucoup trop beau. Même parler de pierre enjoliverait cela.
DOV’È LA SORGENTE? / OÙ EST-ELLE LA SOURCE ? [MOHAMED. H. AKALAY]
Dov’è la sorgente?
Dove scorre il sangue degli innocenti?
Dove malvagi venti devastano
Bambini e fiori di menta?
Où est-elle la source ?
Où coule-t-il le sang des innocents ?
Où des vents mauvais font-ils leurs ravages
De bambins et de fleurs de menthe ?
LE SENTI D’ASPHALTE [TAREK ESSAKER]
inerte
immerge le vertige
t’emporte te prolonge
traces nouées
chaos avec ce trouble fécond
de ton ailleurs ellipse
entre surprendre à tout instant
AUX RACINES DE L’EXIL [MOHAMED H. AKALAY]
Ho perso la parola il suo suono
La lacrima il suo sapore
Il sorriso il suo smalto
J’ai perdu du mot l’éclat
De la larme le goût
Du sourire l’émail
NOTRE HAKIM… LE CONTEUR… [TAREK ESSAKER]
Notre Hakim… le conteur… aurait pu nous en narrer plus…
… Nous surprend le moment où tout semble pénible ou pour le moins difficile à supporter, où les choses et les pensées nous pèsent, traînent et nous agacent, nous révoltent, nous exaspèrent et où l’on pense à ce qui déjà peut nous rendre l’instant plus acceptable, abordable…
PAR DELÀ ‘LE CHEMIN DE LA TRISTESSE’… [MOHAMED H. AKALAY]
Sotto il cielo dell’esilio
Di pene di amarezze stellato
Canto i miei dolori agli dèi di nebbie
Su altari menzognieri
Sous le ciel de l’exil
De peines d’amertumes constellé
Je chante mes souffrances aux dieux des nuées
Sur des autels mensongers