TANT D’ANNÉES [TAREK ESSAKER]
Tant d’années
Quand toute la vie le mérite
Leïla
Ma sœur
Cœur défaillant
Tant d’années
Quand toute la vie le mérite
Leïla
Ma sœur
Cœur défaillant
Quant à moi
Je suis l’oiseleur
Rêvant les oiseaux
Sous le mûrier
Seul
Un jour se posera
Sur ta bouche
Comme une asphyxie
Un paysage sans présences
Sans rêves
Dépouillé de tout mensonge
Une sorte de mort …
… Et puisque la mort se saisit du vif aujourd’hui, il m’a semblé sensé de recueillir ici quelques-uns de ces fragments d’une des thématique du livre, ‘la mort’ justement (il en est d’autres), de les disloquer et rassembler autrement une nouvelle fois pour tenter de dessiner grâce à eux l’un ou l’autre de ses motifs (à la mort). Risque pris.
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Mais, maintenant où tant de choses changent, notre tour n’est-il pas venu de nous transformer, nous aussi ? Ne pourrions-nous pas essayer d’évoluer un peu et de prendre lentement notre part dans le labeur de l’amour ? On nous en a épargné toute la peine, aussi a-t-il glissé pour nous au rang des distractions, de même qu’il peut arriver qu’un morceau de vraie dentelle tombe dans la caisse de jouets d’un enfant ; la dentelle commence par lui plaire, puis elle cesse de lui plaire et elle finit par traîner parmi les jouets démontés ou cassés, comme la chose la plus vile.
La vie humaine, jusqu’où va-t-elle ? à quoi ressemble-t-elle ?
Elle doit sembler un cygne qui vole, se pose sur la neige ou la fange
Sur la fange, il arrive qu’il laisse vestiges de ses griffes
Le cygne s’envole, savoir où ? est ? ou ouest ?