PARIS LA NUIT, PARIS LA PLUIE [CLAUDE NOUGARO]
Voilà qu´il pleut des cordes
Mon Dieu regardez-moi
Me voilà comme un con, place de la Concorde!
Ça y est, je la vois
Attends-moi!
Attends-moi!
Je t´aime !
Je t´aime !
Je t´aime !
Voilà qu´il pleut des cordes
Mon Dieu regardez-moi
Me voilà comme un con, place de la Concorde!
Ça y est, je la vois
Attends-moi!
Attends-moi!
Je t´aime !
Je t´aime !
Je t´aime !
Les esclaves à Paris, qui n’étaient pas rémunérés, étaient enfermés dans des demeures d’une opulence extraordinaire. Ils vivaient au cœur de la société de consommation européenne. Les larcins étaient une nécessité – et même une forme de compétence essentielle.
D’abord à une idée. Ce négatif-là fait immédiatement penser à quelque chose d’autre, un tableau bien connu : L’Entrée du Christ à Bruxelles de James Ensor, peint en 1888.
Voyager, c’est d’abord s’y perdre, rencontrer, sans les maîtriser, les dédales de La Ville. Quel délice ! Évitant les Offices, se perdre dans les faubourgs de Florence, traîner dans des rues incertaines, gagner les collines, comme Gide le fit. Déjeuner là, surplomber la ville, l’appréhender un peu…, enfin, de l’extérieur, du dessus, qui est la seule manière de l’appréhender un peu.
Voici quelques mois, traversant le pont Alexandre III, à deux pas de la place de la Concorde et à quelques pas de moi, une jeune femme se penche et, étonnée, ramasse un gros anneau d’or.…