PENSÉE
Aucune pensée ne peut nous appartenir
C’est à nous
Si elle nous paraît digne
Si nous nous sentons digne d’elle
De tenter de la faire vivre
Aucune pensée ne peut nous appartenir
C’est à nous
Si elle nous paraît digne
Si nous nous sentons digne d’elle
De tenter de la faire vivre
L’innocence du devenir* : devoir ce que l’on est (devenu) davantage à une complexion de l’être qu’à la détermination de la pensée. S’en satisfaire ?
Notre âge aura vu des prêtres de l’esprit enseigner que la forme louable de la pensée est la forme grégaire et que la pensée indépendante est méprisable. Il est d’ailleurs certain qu’un groupe qui se veut fort n’a que faire de l’homme qui prétend penser pour son compte.