L’IMAGE FUT-ELLE TROP PROCHE ? [NICOLE RICHARD]
Quelque chose passe
l’épreuve du quotidien
sans discernement.
Quelque chose passe
l’épreuve du quotidien
sans discernement.
Il suffit de pousser une étoile sur le côté gauche du cœur, quand le cœur est oublié et de se pencher côté corps, quand le corps est est est… oublié, multiplié, nié, égaré, quand le corps… quand la mémoire… quand le cerveau…
Tu regardes devant toi, les yeux embués d’enfance, des rêves de petite fille doux comme une chambre où l’on s’endort, avec la voix d’une mère qui, depuis toujours, nous laisse ignorer ce qu’est la douleur.
Dans ma main
Le bout cassé de tous les chemins
Quand est-ce qu’on a laissé tomber les amarres
Comment est-ce qu’on a perdu tous les chemins
Adieu mon frère, adieu ma sœur,
demain à l’aube les pieds nus,
j’irai dans les vastes noirceurs
d’où personne n’est revenu.
Nous sommes réunis pour célébrer ta gloire.
Ces vins qu’en ton honneur nous verse Picasso,
Buvons-les donc, puisque c’est l’heure de les boire,
En criant tous en chœur : ‘Vive ! Vive Rousseau !
nous avançons nous avançons le front comme un delta
‘Good bye farewell !’
nous reviendrons nous aurons à dos le passé
et à force d’avoir pris en haine toutes les servitudes
nous serons devenus des bêtes féroces de l’espoir.