ODE, ÉLÉGIE, ÉPITAPHE… [PIERRE DE RONSARD]

Ode, élégie, épitaphe… : la poésie de la Renaissance à l’instar de celle de l’Antiquité, qu’elle admirait tant et voulait imiter, s’attache à rendre hommage à travers la Figure de la femme aimée…, admirée, désirée… et regrettée, à l’humain commerce dans ses espoirs, ses joies, ses peines. On n’y prend Dieu qu’à témoin pour garantir la réalité du sentiment humain.

LE QUATRIÈME TEMPS

Passé le prime temps où, anarchique et brouillon, son désir éperdu pourchassait, insaisissablement, sa propre ombre et les reflets des élans de ses passions, il se fit une secrète philosophie, une intime fierté, de penser que la nécessité de son être ne se réalisait pleinement que dans ce qu’il nommait, à l’époque, ‘l’amour des femmes’…

VIVANT MENSONGE [LOUIS ARAGON]

… Au lieu de vous occuper de la conduite des hommes, regardez plutôt passer les femmes. Ce sont de grands morceaux de lueurs, des éclats qui ne sont point encore dépouillés de leurs fourrures, des mystères brillants et mobiles. Non je ne voudrais pas mourir sans avoir approché chacune, l’avoir au moins touchée de la main, l’avoir senti fléchir, qu’elle renonce sous cette pression à la résistance, et puis va-t-en !

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