LE CŒUR ET LA CORDE
Ce n’est pas que je sois incapable de pincer les cordes d’un instrument ou d’achever une mélodie, mais ce à quoi je vise, ce n’est pas à bien pincer les cordes ni à obtenir de beaux sons.
Ce n’est pas que je sois incapable de pincer les cordes d’un instrument ou d’achever une mélodie, mais ce à quoi je vise, ce n’est pas à bien pincer les cordes ni à obtenir de beaux sons.
La réalité du fantastique chez Tchouang Tseu. Elle ne se réduit jamais à quelque idéal. L’intangible, c’est la réalité et non pas quelque chose qui se trouve derrière elle.
Dans la vieille Chine, au sortir de l’office, enthousiastes, des fidèles se précipitent vers le moine prêcheur tchan :
— Maître, nous sommes venus de loin pour vous écouter et nous aimerions suivre votre enseignement, où peut-on vous trouver ?
Plus j’avance, plus le pas s’affirme incertain.
Bientôt ‘la lande flétrie’
On peut façonner l’argile pour en faire un vase,
mais c’est du vide
que dépend son usage.
Nous deux, tantôt parlons, tantôt nous taisons, laissant nos pensées se transporter dans un demi-sommeil à travers mille années. Nos dents et notre langue ne se souillent jamais de propos mentionnant les honneurs et les déshonneurs du monde…
… le culte de l’imparfait,
… un effort pour accomplir quelque chose de possible
dans cette chose impossible que nous savons être la vie.